La mécanique horlogère
Dans le monde arabe, la mécanique horlogère a passé par deux étapes biens distinctes dans lesquelles il a connu un développement technique très remarquable. Au début, le mécanisme horloger s'est basé sur le débit, la puissance ou le poids de l'eau. En effet, dans les clepsydres ou horloges à eau, c'est la poussée d'Archimède exercée sur un flotteur et le poids d'une chute d'eau sur une roue à aubes, qui enclenchent et régularisent tout le mécanisme nécessaire au fonctionnement de l'horloge. Ces clepsydres ou horloges à eau ont servi à la mesure du temps jusqu'à la fin du dixième siècle, puis c'est l'invention des horloges mécaniques qui a pris la relève. Pour ces horloges m/caniques,le mouvement est communiqué par des roues dentées, la vitesse est réglée par un balancier, l'impulsion donnée aux roues par un poids et le temps indiqué sur un cadran, divisé en douze partie égales, par une aiguille porté sur l'axe d'une roue. Cette aiguille fait un tour en douze heures.
La technique du mécanisme des horloges mécaniques fut rapidement développe. On ajoutait aux roues dentées, au balancier et aux poids moteur, des rouages dont le rôle est de faire frapper avec un marteau sur un timbre, les heures indiquées sur le cadran; de sorte qu'on pouvait savoir les heures de la nuit sans avoir recours à la lumière.
Un peu plus tard, d'habiles ouvriers fabriquèrent des horloges portatives auxquelles on a donné le nom de Montres. C'est à ce temps que remonte l'origine du ressort spiral qui tient la place du poids et dont l'action est l'entretient du mouvement de la machine.
C'est à ces dernières découvertes que commence l'Art de l'horlogerie.
Les Arabes ont contribué à ce développement et ont suivi pas à pas ces découvertes.
Ainsi après la destruction du centre intellectuel d'Alexandrie (vers 641 ap .J.C.), ce furent les Arabes qui, assimilant ce qui restait de l'érudition antique, développèrent l'usage des horloges à eau . Ils acquirent une technicité parfaite et étonnante dans cet art.
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